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Iconology of the Wayfarer Triptych – Detail

Location of Visual Attribute
Exterior of the Wayfarer Triptych
#142
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

The origin of the theme can be found in contemporary literature. It is apparently earlier than Sebastian Brant’s Narrenschiff, which was first published in 1494; the idea was already known in 1413, as it apparent from the poem ‘Blauwe Schuit’ by J. van Oestvoren [van Oestvoren, 1413], where a monk and a nun are mentioned in connexion with a ship of fools. However, Bosch’s boat is not blue, hence Bax calls the painting in the Louvre the ‘Lichte Schuit’, the bright ship. The theme of the ship itself is present in didactic literature from the fourteen century [Das Schiff der Flust, ca. 1360; Brant, 1854, LXff; Enklaar, 1933, 37, 145]. (p. 348)

de Tolnay, 1965
Hieronymus Bosch

Keywords
Category
Literary and mythical characters and objects
Interpretation Type
InfoSensorium Facet
(Sum, 2022)
Layer of meaning
(van Straten, 1994)
Conception of Information
(Furner, 2004)
Level of knowledge
(Nanetti, 2018)
View of reality
(Popper, 1972, 1979; Gnoli, 2018)
Iconographical description Informativeness Notions,Concepts Second world (Mind)
Reference Source(s)
Brant, 1854; Das Schiff der Flust, ca. 1360; Enklaar, 1933; van Oestvoren, 1413
Symbolic Content

#4
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

[Schu_rmeyer, 1923, 67] le tableau de Bosch serait une illustration de la Blauwe Schuit, mais ce dernier ignore ce qu’est cette _ Barque bleue _. Enklaar [Enklaar, 1933, 37-64, 145- 161, 21, 35-85] se livre à une étude approfondie de cette société, à partir du poème de Jacob van Oestvorcn, Blauwe Scuut, rédigé à la manière d’un statut, en l’an 1413, à l’occasion d’un tournoi organisé par ses membres en Zélande. Elle groupait tous ceux qu’animait la joie de vivre jusqu’à l’excès, qui faisaient fi des conventions et des convenances et qui prisaient plus la folie que la sagesse; elle comptait des membres dans toutes les classes sociales, y compris le clergé; en _taient exclus les voleurs, les assassins, les femmes de mauvaise vie… Plus large qu’une compagnie de carnaval, la Blauwe Schuit .tait une troupe de joyeux compères qui vivaient, en bohémiens, de représentations théâtrales parodiant la société et les événements importants. Son existence est signalée dans plusieurs villes des Dix-sept Provinces : sûrement à Anvers et à Utrccht, sans doute à Bréda et à Nimègue et, l’auteur le suppose, aussi à Bois-le-Duca. Des sociétés analogues ont existé en France, notamment la gilde des _ Enfants-sans-Souci _ à Paris. Le choix du bateau comme emblème, de même que celui de la couleur bleue, reste assez obscur. L’auteur pense reconnaître une Blauwe Schuit dans le tableau du Louvre. Les personnages se retrouveraient, selon lui, dans le poème de J. van Oestvorcn, sauf peut-être le fou lui-même. Pour étayer son hypothèse, il signale d’autres œuvres, de Bosch ou exécutées d’après cet artiste, qui reçoivent une interprétation plausible quand on y voit des représentations similaires : le Concert dans l’œuf (Senlis, collection Pontalba) et une série de gravures éditées par Jérôme Gock. L’une d’elles porte une inscription indiquant le nom de la barque : Die blau schuyte. (p.22)

Adhémar, 1962
Le Musée national du Louvre, Paris