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Iconology of the Wayfarer Triptych – Detail

Location of Visual Attribute
Exterior of the Wayfarer Triptych
#445
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

The presence of the fool has inevitably led many scholars to see a connection between the Louvre panel and Sebastian Brant’s Ship of Fools [Brant, 1944; Brant, 1962], whose great popularity is demonstrated by the six editions and numerous translations which appeared even during the author’s lifetime. Bosch might well have known Brant’s poem, but he need not have turned to it for inspiration, as the ship was one of the most beloved metaphors of the Middle Ages. A popular image was the Ship of the Church manned by prelates and the clergy, which brings its freight of Christian souls safely into the port of Heaven. ln Deguilleville’s Pilgrimage of the Life of Man, the Ship of Religion bears a mast symbolising the Crucifix, and contains castles representing the various monastic orders [de Diguleville, ca. 1330-1331 (Ship of Religion)]. (p. 41)

Gibson, 1973
Hieronymus Bosch

Keywords
Category
Christianity and the Church,Literary and mythical characters and objects
Interpretation Type
InfoSensorium Facet
(Sum, 2022)
Layer of meaning
(van Straten, 1994)
Conception of Information
(Furner, 2004)
Level of knowledge
(Nanetti, 2018)
View of reality
(Popper, 1972, 1979; Gnoli, 2018)
Iconographical description Informativeness Notions,Concepts Second world (Mind)
Reference Source(s)
Brant, 1944; Brant, 1962; de Diguleville, ca. 1330-1331 (Ship of Religion)
Symbolic Images

#4
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

[Schu_rmeyer, 1923, 67] le tableau de Bosch serait une illustration de la Blauwe Schuit, mais ce dernier ignore ce qu’est cette _ Barque bleue _. Enklaar [Enklaar, 1933, 37-64, 145- 161, 21, 35-85] se livre à une étude approfondie de cette société, à partir du poème de Jacob van Oestvorcn, Blauwe Scuut, rédigé à la manière d’un statut, en l’an 1413, à l’occasion d’un tournoi organisé par ses membres en Zélande. Elle groupait tous ceux qu’animait la joie de vivre jusqu’à l’excès, qui faisaient fi des conventions et des convenances et qui prisaient plus la folie que la sagesse; elle comptait des membres dans toutes les classes sociales, y compris le clergé; en _taient exclus les voleurs, les assassins, les femmes de mauvaise vie… Plus large qu’une compagnie de carnaval, la Blauwe Schuit .tait une troupe de joyeux compères qui vivaient, en bohémiens, de représentations théâtrales parodiant la société et les événements importants. Son existence est signalée dans plusieurs villes des Dix-sept Provinces : sûrement à Anvers et à Utrccht, sans doute à Bréda et à Nimègue et, l’auteur le suppose, aussi à Bois-le-Duca. Des sociétés analogues ont existé en France, notamment la gilde des _ Enfants-sans-Souci _ à Paris. Le choix du bateau comme emblème, de même que celui de la couleur bleue, reste assez obscur. L’auteur pense reconnaître une Blauwe Schuit dans le tableau du Louvre. Les personnages se retrouveraient, selon lui, dans le poème de J. van Oestvorcn, sauf peut-être le fou lui-même. Pour étayer son hypothèse, il signale d’autres œuvres, de Bosch ou exécutées d’après cet artiste, qui reçoivent une interprétation plausible quand on y voit des représentations similaires : le Concert dans l’œuf (Senlis, collection Pontalba) et une série de gravures éditées par Jérôme Gock. L’une d’elles porte une inscription indiquant le nom de la barque : Die blau schuyte. (p.22)

Adhémar, 1962
Le Musée national du Louvre, Paris