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Iconology of the Wayfarer Triptych

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21 interpretations found.

#277
Ragged poor man from The Pedlar

Tout, et même le site, y park d’une profonde desolation. C’est la premiere fois que celui qui étudie le maître pourrait soupconner que dans sa vie il y eut de la souffrance. Mais c’est la seule fois qu’il resta dans les bornes de la vie de douleur, de misères, et de désespoir de I’homme stir notre terre. On ne lui apprendra plus rien, void toute la charge que l’expérience pent accumuler sur les épaules du penseur rustique, au long de la route qui chemine entre le Diable ef Dieu. L’Éiglise, ses dogmes et ses Évangiles, les découvertes de la larve qui ronge le coeur de chaque fleur et qui erapoisonne chaque plaisir, la joie de peindre en tirant de I’inconnu des ombres où il gît, tout cela est en marge de la souffrance de notre pélerin et peut-être de Jerome lui-même. Void sur la route une modeste victime du bien et du mal qui, dans leurs batailles, déséquilibrent I’existence humaine; voici du démoniaque authentique. Dans ses croyances chancelantes, voilées par les sarcasmes et les doutes qui naissent alors dans sa foi, qu’il convenait de situer outre terre pour lui évite les souillures des sophistes et des négateurs, dans le désert qui s’étend dans son esprit, il a vu ce fils des hommes affreusement seul, et qui n’en pent plus appeler à aucune puissance. II marchera, sans compagnon, jusqu’à la mort. Le masque de I’Enfant prodigue, décharné, usé sous quelques mèches de cheveux blancs, porte I’empreinte de tous les déchirements. Bosch, cette fois, essaie de traduire le spirituel dans les apparences plastiques qu’il croit s’accorder avec la douleur irremissible. Dans la contemplation quotidienne, sur les routes cruelles aux portes closes, ce masque se grave dans nos sentiments de pitié. II est incomparable parmi les oeuvres émouvantes que nous a leguees le passé. On peut regretter que Jerome ait altéré, légèrement il est vfai, la position des sourcils et des paupières pour donner au visage I’expression d’une crainte passagère. Mais cette erreur n’empêche pas de lire sur ces traits dépouillés, toutes les craintes les terreurs, les maladies, les famines que cet errant a traversées pendant son pèlerinage douloureux,, ses errances dedestitué sur le globe terrestre. (pp. 4-5)

de Boschère, 1947
Jérôme Bosch

#282
Ragged poor man from The Pedlar

L’état râpé des guenilles de VEnfant prodigue semble permettre de conclure que sa route a ete longue et qu’il est totalement denue d’espoir. Un genou se montre dans une vieille déchirure de ses chausses, une jambe nue, le pied dans une savate, porte un pansement blanc au mollet, sa coiffure même, par une crevasse, laisse paraitre une mèche de tristes cheveux. Une grande corbeille ou panier au couvercle de bois ne semble pas fort lourd , si l’on en juge d’après absence de tension de la lanière qui le retient stir le dos du nomade sans provoquer tin seul pli dans sa vieille tunique. Mais Bosch semble insouciant de ses détails et conséquences de la balistique et des résistances. Sur le panier sont attachés une cuiller de hois et une peau de chat, I’une symbole de malchance, dit Tolnay [de Tolnay, 1937], I’autre de débauche. Un chien de garde, comme le dit son collier armé de pointes, paraît avoir poursuivi le chemineau et ne s’être arrêté que devant le gros bâton que celui-ci porte dans sa main droite, beaucoup trop petite comme le sont presque toutes les mains dessinées par Jérôme. Un grand couteau de chasse et tine bourse ( ?) pendent à la ceinture du personnage. Sur sa poitrine, le cordon d’une aiguillette defaite, trace une perpendiculaire claire sur le costume grisâtre ; plus has, passé dans I’ouverture de I’habit, un pied de mouton, aussi cher aux cocagnes flamands que le pied de pore, est un symbole aussi obscur, pour nous, que l’est le fil perpendiculaire qui le surplombe. (pp. 5-6)

de Boschère, 1947
Jérôme Bosch