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Iconology of the Wayfarer Triptych – Detail

Location of Visual Attribute
Exterior of the Wayfarer Triptych
#706
Rooster from The Pedlar

The rooster which occurs near the inn in Bosch’s painting [Philip, 1958, 6: note 14] is a symbol of lust and unchastity and is also connected with the procuring activities of the peddler. The rooster originally signified fertility and was therefore an attribute of the god Mercury. In the fifteenth and sixteenth centuries the cock frequently appears on the caps of fools in representations in which the fool is the entertainer and procurer. Cf., for instance, the fool as the maître de plaisir in the woodcut by Cornelis Teunissen, repr. in Hampe [Anthonisz, 1541]. There are innumerable examples of fools, prostitutes, procures, go-betweens and match-makers with the rooster [Bax, 1949]. (p. 69:note 146)

Philip, 1958
The Peddler by Hieronymus Bosch, a study in detectio

Keywords
Category
Social life, culture and activities,Reasoning, judgement and intelligence,Morality and immorality
Interpretation Type
InfoSensorium Facet
(Sum, 2022)
Layer of meaning
(van Straten, 1994)
Conception of Information
(Furner, 2004)
Level of knowledge
(Nanetti, 2018)
View of reality
(Popper, 1972, 1979; Gnoli, 2018)
Iconological interpretation Relevance (Iconological) Interpretations,Narratives Third world (Culture)
Reference Source(s)
Anthonisz, 1541; Bax, 1949; Philip, 1958
Symbolic Images

#4
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

[Schu_rmeyer, 1923, 67] le tableau de Bosch serait une illustration de la Blauwe Schuit, mais ce dernier ignore ce qu’est cette _ Barque bleue _. Enklaar [Enklaar, 1933, 37-64, 145- 161, 21, 35-85] se livre à une étude approfondie de cette société, à partir du poème de Jacob van Oestvorcn, Blauwe Scuut, rédigé à la manière d’un statut, en l’an 1413, à l’occasion d’un tournoi organisé par ses membres en Zélande. Elle groupait tous ceux qu’animait la joie de vivre jusqu’à l’excès, qui faisaient fi des conventions et des convenances et qui prisaient plus la folie que la sagesse; elle comptait des membres dans toutes les classes sociales, y compris le clergé; en _taient exclus les voleurs, les assassins, les femmes de mauvaise vie… Plus large qu’une compagnie de carnaval, la Blauwe Schuit .tait une troupe de joyeux compères qui vivaient, en bohémiens, de représentations théâtrales parodiant la société et les événements importants. Son existence est signalée dans plusieurs villes des Dix-sept Provinces : sûrement à Anvers et à Utrccht, sans doute à Bréda et à Nimègue et, l’auteur le suppose, aussi à Bois-le-Duca. Des sociétés analogues ont existé en France, notamment la gilde des _ Enfants-sans-Souci _ à Paris. Le choix du bateau comme emblème, de même que celui de la couleur bleue, reste assez obscur. L’auteur pense reconnaître une Blauwe Schuit dans le tableau du Louvre. Les personnages se retrouveraient, selon lui, dans le poème de J. van Oestvorcn, sauf peut-être le fou lui-même. Pour étayer son hypothèse, il signale d’autres œuvres, de Bosch ou exécutées d’après cet artiste, qui reçoivent une interprétation plausible quand on y voit des représentations similaires : le Concert dans l’œuf (Senlis, collection Pontalba) et une série de gravures éditées par Jérôme Gock. L’une d’elles porte une inscription indiquant le nom de la barque : Die blau schuyte. (p.22)

Adhémar, 1962
Le Musée national du Louvre, Paris