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Iconology of the Wayfarer Triptych – Detail

Location of Visual Attribute
Exterior of the Wayfarer Triptych
#769
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

The ship with its merrymakers remains the principal motif, but its theme is amplified by the glutton astride a barrel who seems to herald the vessel’s approach to those ashore, some of whom have already abandoned their clothing and taken to the water. Although the situation of the ship’s occupants seems less precarious when now seen close to land, the presence of the knight in the water adds a new threat to their security. In this panel, Bosch represents Gluttony and Lust as dangerous and also foolish, for an indifferent jester presides over all. That he chose to combine the two sins in one panel need not surprise us. Gregory the Great had put Gluttony and Lust at the end of his list of the Seven Cardinal Sins and labeled them carnal [Bloomfield, 1952, 72]. His example was followed by a frequent association of them in subsequent medieval commentary [Bloomfield, 1952, 73, 89, 140, 174f, 197, 215], and Bosch included allusions to gluttony in his illustration of Lust in the Prado Tabletop [Morganstern, 1984, 301:note 34; Baldass, 1968; Bosch, ca. 1505-1510]. (pp. 300-301)

Morganstern, 1984
The Rest of Bosch’s Ship of Fools

Keywords
Category
Reasoning, judgement and intelligence,Morality and immorality,Social life, culture and activities
Interpretation Type
InfoSensorium Facet
(Sum, 2022)
Layer of meaning
(van Straten, 1994)
Conception of Information
(Furner, 2004)
Level of knowledge
(Nanetti, 2018)
View of reality
(Popper, 1972, 1979; Gnoli, 2018)
Iconographical description Informativeness Notions,Concepts Second world (Mind)
Reference Source(s)
Baldass, 1968; Bloomfield, 1952; Bosch, ca. 1505-1510; Morganstern, 1984
Symbolic Images

#4
Boat with ten people onboard from Ship of Fools

[Schu_rmeyer, 1923, 67] le tableau de Bosch serait une illustration de la Blauwe Schuit, mais ce dernier ignore ce qu’est cette _ Barque bleue _. Enklaar [Enklaar, 1933, 37-64, 145- 161, 21, 35-85] se livre à une étude approfondie de cette société, à partir du poème de Jacob van Oestvorcn, Blauwe Scuut, rédigé à la manière d’un statut, en l’an 1413, à l’occasion d’un tournoi organisé par ses membres en Zélande. Elle groupait tous ceux qu’animait la joie de vivre jusqu’à l’excès, qui faisaient fi des conventions et des convenances et qui prisaient plus la folie que la sagesse; elle comptait des membres dans toutes les classes sociales, y compris le clergé; en _taient exclus les voleurs, les assassins, les femmes de mauvaise vie… Plus large qu’une compagnie de carnaval, la Blauwe Schuit .tait une troupe de joyeux compères qui vivaient, en bohémiens, de représentations théâtrales parodiant la société et les événements importants. Son existence est signalée dans plusieurs villes des Dix-sept Provinces : sûrement à Anvers et à Utrccht, sans doute à Bréda et à Nimègue et, l’auteur le suppose, aussi à Bois-le-Duca. Des sociétés analogues ont existé en France, notamment la gilde des _ Enfants-sans-Souci _ à Paris. Le choix du bateau comme emblème, de même que celui de la couleur bleue, reste assez obscur. L’auteur pense reconnaître une Blauwe Schuit dans le tableau du Louvre. Les personnages se retrouveraient, selon lui, dans le poème de J. van Oestvorcn, sauf peut-être le fou lui-même. Pour étayer son hypothèse, il signale d’autres œuvres, de Bosch ou exécutées d’après cet artiste, qui reçoivent une interprétation plausible quand on y voit des représentations similaires : le Concert dans l’œuf (Senlis, collection Pontalba) et une série de gravures éditées par Jérôme Gock. L’une d’elles porte une inscription indiquant le nom de la barque : Die blau schuyte. (p.22)

Adhémar, 1962
Le Musée national du Louvre, Paris